Digest n°255 du 17/09/2002
Les instructions d’abonnement/désabonnement sont en fin de liste.
Le mot du modérateur
Distinction frappe directe et favoris dans les logs (R)
Vue panoramique sans plug in (R)
Black liste "escrocs" et taux de fraude (R)
Pertinence du ’.com’ (Q)
Utilisation des moteurs de recherche (Q)
Le mot du modérateur
Bonjour à tous,
Un chiffre a particulièrement retenu notre attention cette semaine,
concernant les habitudes de surf des internautes français sur les moteurs
de recherche : il apparaît que plus de la moitié d’entre eux consulteraient
au moins quatre pages de résultats, ce qui nous paraît élevé (Cf contribution
en fin de liste). Les réactions des membres de la liste sont comme toujours
les bienvenues.
Bonne semaine à tous.
Stéphane Carpentier
Modérateur
s.carpentier@abc-netmarketing.com
Distinction frappe directe et favoris dans les logs (R)
> J’ai une petite question technique à vous poser.
> Lors du traitement des logs, il est possible d’identifier les "referrers"
> ou pages de provenances. Lorsqu’il n’y a pas de domaine apparaissant dans
> la ligne de code du fichier log cela constitue ce que la plupart des
> solutions de mesure d’audience appellent un accès direct.
> J’aimerais savoir si les logs ou les techniques de mesure d’audience site
> centric sont capables de faire la différence entre ces différetnts types
> d’accès ou si ceux sont par défaut regrouper dans une même catégorie.
Bonjour à tous,
Nous avons eu la semaine derniere deux réponses contradictoires sur le sujet,
l’une nous disant qu’il n’était pas possible de différencier un accès par
saisie de l’adresse et un acces par la fonction favori, et l’autre nous disant
que cela pouvait se faire par un réglage des logs au niveau du serveur.
Bien que n’ayant pas le bagage technique suffisant pour m’appuyer sur une
analyse fine du protocole IP, je pense que la distinction n’est pas possible.
Je note notamment que les spécialistes de l’analyse d’audience comme Hitbox
et Xiti ne fournissent pas de distinction et regroupent ces 2 modes d’accès
sous une appellation commune.
Je peux me tromper mais je pense que si la distinction était possible, ils
la feraient apparaitre dans leurs interfaces de reporting.
Bertrand Bathelot
b.bathelot@abc-netmarketing
Vue panoramique sans plug in (R)
> Je suis en train de créer un site web : petite centrale de réservation
> de locations saisonnières en Alpes Maritimes.
>
> Je souhaiterais offrir la fonctionalité de la photo panoramique, soit pour
> présenter l’interieur des maisons à louer, soit pour mettre en valeur la
> beauté des villages perchés, toujours en vue panoramique. Or,je ne connais
> pas la technologie.
>
> Je ne souhaiterais pas que mes visiteurs doivent charger un plug-in pour
> visualiser ; pour l’instant, je possède un Sony Cyber-shot 3.2 MpegmovieX ;
> cet appareil peut-il le réaliser, faut-il s’équipper d’un trépied ? et au
> niveau du site, comment intègrer ces photos ? Si vous n’avez pas
> toutes les réponses, pouvez-vous m’orienter vers un centre d’informations ?
>
> Michel AERTS
> cybertourisme@wanadoo.fr
Bonjour,
Comme vous l’évoquez, il y a 3 phases pour la mise en ligne de vue
panoramique : la phase de prise de vue, l’assemblage et l’encapsulage
dans un module permettant la visualisation.
Pour la prise de vue un trepied est effectivement indispensable,
l’assemblage se fait en utilisant un logiciel spécialisé (dont certains
en téléchargement gratuit).
Un guide bien fait pour la prise de vue et le montage des images
panoramiques : http://www.arnaudfrichphoto.com/gpmenu.htm
L’encapsulage permet d’utiliser la photo dans un module permettant de
faire pivoter la vue, il peut être fait par un prestataire mais également
à partir d’un logiciel.
Cela se fait généralement à base d’une applet java qui est compatible avec
la très grande majorité des navigateurs.
Pour une liste de logiciels spécialisés
http://www.sav.org/fpano.html#anchor5707
En espérant vous avoir aidé.
Damien Letilleul
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Black liste "escrocs" et taux de fraude (R)
> Je suis responsable au sein de mon entreprise d’un projet de
> commerce électronique . Le gros frein venant de ma direction générale
> est celui de la fraude vis à vis du vendeur. Cela m’amène à poser deux
> questions aux membres de la liste :
>
> Quel est le taux de fraude à attendre sur un site de vente textile ?
>
> Existe-t-il un système de liste noire qui outre la vérification de la
> validité de la carte permet en temps réel de comparer les adresses de
> livraisons à une liste noire d’adresses déjà utilisées pour une fraude ?
>
> Merci pour vos réponses
>
> Jean Bagne
> Chef de projet
Bonjour,
Je n’ai pas d’info sur le taux de fraude dans le domaine du textile,
cependant ce secteur représentait 3 % des fraudes constatées par l’assureur
Fianet en 2001, ce qui relativement à l’importance du secteur dans le
commerce électronique n’est pas si faible que cela.
Le textile n’est cependant pas une cible privilégiée des escrocs car les
montants sont généralement plus faibles et la revente plus difficile.
Concernant une black liste, Fianet en tant qu’assureur a créé son "Système
d’analyse des commandes" qui recense les bons et les mauvais payeurs (selon
le même principe en pratique dans l’industrie automobile). Le service est vendu
en compléement de l’assurance pour un montant d’environ 0,3 à 0,5 % du C.A.
Stéphane Dubourg
webmestre Altava
Pertinence du ’.com’ (Q)
Bonjour à tous,
Avec mes associés nous sommes actuellement en phase finale
de montage d’un projet de site B to C de destockage spécialisé
sur un secteur particulier.
Nous avons choisi le nom de notre société (site) et déposé les
noms de domaine associés. Cependant nous hésitons à intégrer
le ".com" dans notre marque / dénomination sociale.
Nous pensons que le ".com" colle bien à notre modèle
qui est un modèle de distribution uniquement Internet
et que son utilisation permet un transfert automatique
vers le site lors de nos opérations de communication.
D’un autre côté, nous avons peur que le ".com" puisse
faire peur avec sa connotation "fragilité nouvelle économie"
à nos futurs partenaires.
Certains d’entre vous ont-ils des idées ou expérience sur le
sujet ?
Merci d’avance.
Eric Varch
ericvarch@yahoo.fr
Utilisation des moteurs de recherche (Q)
D’après une étude Abondance qui dresse un état des lieux de la recherche
d’information sur le Web francophone (Août 2002), il apparaîtrait que plus
de la moitié des surfeurs français consulteraient au moins quatre pages de
résultats de leurs recherches, ce qui me paraît bizarrement élevé.
J’ai souvenir d’un chiffre de Benchmark Group qui indiquait que 87 % des
internautes s’arrêtaient dès la deuxième page des réponses, et un autre
chiffre (dont j’ai oublié la source, désolé...) qui stipulait que 90 % des
internautes n’allaient pas plus loin que les trois premières pages de
résultats d’un moteur de recherche.
Bien que ces deux derniers chiffres datent peut être un petit peu, il me paraît
tout de même étonnant d’être passé de "87 % qui s’arrêtent à la deuxième page" à
"plus de 50 % qui vont au moins jusqu’à la quatrième".
Moi qui appartiendrais plutôt à la première catégorie d’internaute, je sollicite
donc l’avis des membres de la liste et bien évidemment celui d’Olivier Andrieu,
auteur de cette étude, afin d’une part essayer d’avoir une explication rationnelle
par rapport à cet état de fait, et d’autre connaitre la formulation exacte de la
question qui joue peut être dans le caractère "élevé" du chiffre mis en cause.
Stéphane Carpentier
Modérateur
s.carpentier@abc-netmarketing.com
Fin du numéro