Digest n°282 du 30/04/2003
Le mot du modérateur
Paiement par chèque sur Internet (2R)
Effet pervers des pop up killers (R)
E-mails non délivrés (Q)
Le mot du modérateur
Bonjour à tous,
Malgré les trois ponts qui s’annoncent en ce mois de Mai (à noter qu’en 2004 et 2005 les jours fériés seront des Samedis et des Dimanches ;-)), j’espère que les contributions ne se raréfieront pas trop...
Bonne fin de semaine à tous.
Stéphane Carpentier
s.carpentier@abc-netmarketing.com
Animateur / Modérateur
Paiement par chèque sur Internet (R)
Concernant le choix de la Fnac j’imagine qu’effectivement l’imposition d’un montant minimum leur permet de couvrir les frais supplémentaires de traitement des cheques et de pousser les utilisateurs a choisir la CB. C’est clairement le choix d’un site a tres forte notoriete en qui les clients ont confiance et qui ne perdra que peut de clients par cette limitation, ceux preferant payer par cheque pouvant relativement facilement finaliser leur achat en magasin.
Il en est bien autrement pour des sites de plus faible notoriete et sans magasin. C’est pourquoi si la contribution de Jean-Benoît Morel est interessante je la trouve surtout pertinente pour les "majors" et je n’y adhere pas du tout pour
des petits sites, ne voyant pas d’erreur de communication dans ce qui n’est apres tout que du service client. |
J’exerce aussi des activités de consultant et mes clients sont en majorité des " petits sites ". C’est sur ce point : la taille, que n’osez plus me suivre dans mon raisonnement. Il me semble intéressant de poursuivre à partir de ce point. Les remarques qui suivent sont le fruit de constatations
et de travaux bien réels. Repartons des détenteurs de carte bleue : si vous les interrogez, vous constaterez qu’aucun ne vous parlera de dématérialisation (je reprends votre terme) à propos de sa carte : pour lui elle est réelle.
Sa peur, comme vous le soulignez, commence lorsqu’il frappe ses 16 chiffres sur son clavier. Que va-t-il advenir de cette information capitale une fois dans les tuyaux ?
Et c’est précisément là que doit débuter la réflexion marketing. On s’aperçoit bien vite que les arguments en faveur du paiement en ligne ne manquent pas, vous en avez d’ailleurs cité plusieurs.
A l’inverse, vous ne répondez pas à la question initiale : en quoi le paiement par chèque va rassurer le porteur de la carte bleue. Vous indiquez qu’une portion de vos clients ayant effectué un premier achat par chèque passe à la
carte bleue pour le second. On est tenté de croire que ce qui les a rassuré c’est le sérieux de votre société, la réception effective de leur commande etc, plutôt que le paiement par chèque qu’ils abandonnent dès la deuxième commande.
C’est une piste diablement intéressante, vous en conviendrez.
Mine de rien, Internet s’est bien démocratisé ces derniers temps. Avez-vous calculé la part des internautes résolus au paiement en ligne qu’il vous faudrait pour rentabiliser votre site. Sans doute que non. Vous préférez regarder du côté de la masse énooorme des consommateurs (surtout des consommateurs des Vépécistes, dont vous seriez surpris de découvrir le profil réel, soit dit en passant) en vous disant " si j’en ai à peine le début d’1 tout petit %, je suis riche. "
Je suis sensible à votre question : faut-il s’amputer de 60% de son CA ?
C’est évidemment une question piège mais c’est surtout une mauvaise question (et vous le savez !).
Si je me réclame de la Nouvelle Economie, je n’en reste pas moins un " brave " paysan : moins intéressé par le chiffre d’affaires que par la rentabilité. La question préliminaire est combien me coûte l’offre des autres moyens de paiement et combien elle me rapporte. Si cela ne sert qu’à occuper du
personnel, à vous de voir.
Deuxièmement, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : il ne s’agit pas de se transformer en société de formation au paiement en ligne. Pour la bonne raison que les acheteurs CB sont légions déjà. C’est vers eux que vous devez regarder. C’est à les séduire que vous devez concentrer tous vos efforts. Il ne s’agit pas d’individus isolés, vivant accrochés à leur écran. Ils sont dans la Société, ils échangent avec les autres. Leur enthousiasme, leur témérité ;-)
suscitent l’envie. Tirez sur ce fil, et c’est une cohorte de clients que vous verrez débouler sur vos pages web. Allez les chercher partout où ils se trouvent, et surtout, surtout... n’hésitez pas à passer les frontières, quitte à se mettre aux langues étrangères.
Internet ou pas, les lois du commerce sont immuables, à supposer que mes produits et mes services soient " sexy ", face à un client qui commence par exiger irrationnellement de me payer par chèque, je préfère dire non. Je sais, quand on a commencé par le terrain, et c’est mon cas, c’est dur. Mais
lorsque l’on a bien parlé à tous ceux qui dégainent leur CB plus vite que leur ombre, la récompense vient vite.
Jean-Benoît Morel
jean-benoit@colorplaza.com
Paiement par chèque sur Internet (R)
Bonjour,
Concernant les achats et paiements par chèque sur la FNAC je trouve ça très bien.
En effet, j’ai un montant limité de 300 euros d’achats par mois sur ma CB et le fait de payer par chèque les très gros achats me permet de ne pas bloquer le plafond de ma carte pour le reste des achats courants.
Cette initiative est pour moi valable et même nécessaire venant d’un site se voulant VPCiste.
Cordialement,
Laetitia FRIARD
laetitia.friard@wanadoo.fr
Effet pervers des pop up killers (R)
Je souhaiterais poser une question à la liste concernant le développement de ces petits logiciels qui filtrent et/ou "détruisent" les pops-ups qui s’ouvrent de manière plus ou moins intempestive sur les sites visités. Ces fameux logiciels sont-ils capables de faire la différence entre une
pop-up publicitaire "classique" et une pop-up de service (confirmation d’un achat, validation d’un abonnement...) ? |
Bonjour,
Je fais suite à votre question car j’ai lu une brève qui indiquiat qu’AOL partait en guerre contre les pop-ups en lançant une option permettant de bloquer ces pop-ups. Et, d’après cette brève : "Cette fonction devrait être basée sur des filtres intelligents et les fenêtres nécessaires à certaines opérations en ligne (identification d’utilisateur, gestion de compte bancaires) ne devraient pas être bloquées."
Je ne sais pas comment cela se passe "techniquement" mais a priori il existe donc des logiciels "intelligents" capables de faire la différence entre une pop-up publicitaire "classique" et une pop-up de service. Sinon il reste toujours la possibilité de désactiver son pop up killer lorsque l’on s’abonne à une liste ou lorsqu’on effectue un achat en ligne.
Vincent Rogez
dveau@hotmail.com
E-mails non délivrés (Q)
Bonjour à la liste,
Ma question risque de paraître candide (peut-être l’est-elle réellement) mais j’ai lu que sur les 430 milliards d’e-mails (à connotation marketing) expédiés aux Etats-Unis en 2002, 15 % d’entre eux ne sont jamais arrivés à leurs destinataires (étude Forrester Research).
Première question : que deviennent ces (excusez du peu !) 64 500 000 000 de mails ? Se "perdent-ils" totalement dans la nature ou sont-ils "stockés" quelque part (je n’ose imaginer la place que cela doit prendre !) ?
Et d’un point de vue marketing : proportionnellement ces 15 % de mails égarés doivent bien représenter une perte potentielle de CA de 15 % (si l’objectif de ces mails est bien la vente d’un produit ou d’un service) ?
Cela n’a pourtant pas l’air de préoccuper plus que ça les responsables marketing, car cette même étude prévoit laconiquement qu’en 2006 ce seront 939 milliards de
mails qui seront expédiés... Qu’en pensent les membres de la liste ?
Fabien Dejoux
fabien.dejoux@sylis.com
Fin du numéro