Le mot du modérateur
Image sur serveur (6R)
Le rôle du site internet dans une relation agence-annonceur (Q)
Les pop-up killers (Q)
Vente à perte sur Cdiscount (Q)
Le mot du modérateur
Bonjour à tous,
La question des images stockées sur serveur continue de susciter des réponses toutes très intéressantes. Merci encore à tous les contributeurs, et désolé pour l’absence de diffusion de la liste la semaine dernière, un contretemps suivi d’un problème technique ayant repoussé l’envoi à cette semaine. Bonne lecture et bonne fin de semaine à tous.
Stéphane Carpentier
s.carpentier@abc-netmarketing.com
Image sur serveur (R)
Bonjour, Petite contribution concernant le mot du modérateur. Il est tout a fait possible, dans un email, d’incorporer du HTML, ca nous le savons. On peut aussi y incorporer des images, nous le savons aussi. Dans un email en HTML, avec un usage intelligent des liens et de ce vers quoi ils pointent, il est tout a fait concevable d’incorporer dans le mail un query vers la BDD du site et, sous conditions, de renvoyer l’image d’un feu rouge si l’article n’est plus en stock ou d’un feu vert si celui ci est encore disponible. c’est même relativement
wefficient* comme technique. (*efficient sur le web) C’est trois fois rien mais ce genre de chose permet un très bonne usage du marketing, de la technique et est surtout tourné réellement à l’usage du destinataire. Bien joué ! Charles Boone
cboone@cboone.com
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Image sur serveur (R)
Cher modérateur (bis)
"Par contre, à bien regarder les passages importants du code :
src="http://www.alapage.com/produits/ope/lemois/img/fr.gif"
src="http://www.alapage.com/produits/ope/lemois/img/fv.gif"
on voit bien que l’image est chargée à partir du site, mais par contre, les feux rouges et verts (fr.gif et fv.gif) sont bien déterminés lors de l’écriture du message initial, et aucune évolution n’est possible : les images demandées sont en effet un feu rouge ou un feu vert, et non l’image du feu pour un article donné, image qui elle pourrait être modifiée
ultérieurement dans ce cas..."
Charles Mougel
Bien que nous soyons dans les memes bureaux et que 2 mètres de distance nous sépare, je n’ai pas eu l’idée de te demander le mail d’alapage !!! Pour répondre à Charles Mougel, il est tout a fait possible de changer l’ecriture du code html, pour cela, il faudrait voir s’il n’y a pas de java ou d’iframe dans le code. Dans ce cas là, l’écriture de l’incrustation de l’image serait dynamique. Pour en revenir à mon précédent post, la
solution serait peut-être dans l’utilisation d’un langage serveur pour l’affichage. Mais le mieux encore serait qu’une personne d’alapage nous écoute !!! Jean-François Gacon
jf.gacon@abc-netmarketing.com
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Image sur serveur (R)
En clair a-t-on la possibilité de changer un feu vert avec un lien dirigeant vers un produit X en un feu rouge (les 16 contributions qui suivent montrent que oui ;-)) mais sans lien (le produit X étant en rupture de stock...) ? Cette manipulation (la suppression d’un lien html "caché" derrière une image) reviendrait en fait à modifier le code source du message, et c’est cela qui me semblait être impossible...
Là, il faudrait voir le message en question, avec entetes et tout. Si tu peux me transmettre ça, je suis sur qu’il y a moyen de découvrir le pourquoi du comment une fois pour toute :-) [...] |
Réponse après réception du mail :
A voir le source HTML, il n’y a apparemment aucune magie dans le message. Les feux vert/rouge sont fixés comme ça dès le départ, je pense. Par contre, j’ai remarqué que ceux qui avient un feu rouge ont un intitulé générique ("tout le rayon musique") alors que celui qui comporte un feu vert a un intitulé désignant un produit spécifique(titre du bouquin). |
Il semblerait donc qu’Alapage envoie un message avec des offres promotionnelles dont certaines seraient terminées AVANT MEME que l’email ne soit expédié !!! Que pensent les membres de la liste de cette pratique si cette dernière s’avère exacte ?
Pour pousser les gens à ouvrir promptement les mails d’Alapage plutot que les laisser traiter quelques jours dans leur boite ? (ils ont peut-être fait des stats qui montraient que la moyenne des internautes lit le message plusieurs jours après l’avoir reçu) Dominique Rousseau
d.rousseau@nnx.com
http://www.neuronnexion.fr
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Image sur serveur (R)
Il me semble ne pas avoir regardé d’assez près les mails reçus - en effet, la solution correspond effectivement à la réponse proposée par Charles MOUGEL : les offres envoyées avec un feu rouge sont déjà terminées au moment de l’envoi ! Et les feux n’ont jamais changé de couleur que dans
notre imagination ("un feu rouge a forcément été vert avant puisqu’il y a des feux verts", s’est-on tous dit) : c’est très malin de réussir à faire croire cela ! Cela étant dit, je pense que l’idée a plu à beaucoup de monde et ouvre des perspectives en terme de "réactivité réelle" en même temps qu’en terme de "réactivité suggérée ou induite" :-) Bien cordialement Sébastien Bonnefoy
sebastien.bonnefoy@vertone.com
Consultant
Cabinet Vertone
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Image sur serveur (R)
Il semblerait donc qu’Alapage envoie un message avec des offres promotionnelles dont certaines seraient terminées AVANT MEME que l’email ne soit expédié !!! Que pensent les membres de la liste de cette pratique si cette dernière s’avère exacte ?
Concernant la technique que vous évoquez, il me semble très intéressant de proposer un article très demandé à un prix extremmement réduit (certainement moins cher que toute la concurrence) sans pouvoir le livrer (l’offre etait certainement valable dans la limite des stocks dispos...) j’identifie plusieurs objectifs : - Positionner le site comme pratiquant des prix bas, ce qui est une des premières motivations des acheteurs en ligne. - Adopter une démarche "friendly" en avertissant le consommateur que le produit n’est plus en stock. - Donner un volume virtuel aux ventes du site. La notion de "beaucoup d’autres en ont profité, pourquoi pas vous, vous êtes plus lent que les autres... on est un gros site, on vend énormément, beaucoup de clients nous font confiance..." est implicite. - Faire ouvrir tous les mails suivants et les faire ouvrir plus vite pour ne plus louper une si bonne affaire. - Déclencher la visite du site pour dénicher d’autres bonnes affaires. - Crédibiliser les autres produits et les autres campagnes de promos (l’article en rupture de stock n’était pas cher, les autres ne doivent pas l’etre non plus...) - Eviter de "casser" ses marges tout en laissant croire qu’on le fait. Je pense que cette technique est très proche des remises maximum affichées en vitrine pendant les soldes qui sont certes élevées (-50%, -60%) mais qui ne concernent que très peu d’articles, l’essentiel étant de faire rentrer le client. Benjamin
b.simoens@tiscali.fr
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Image sur serveur (R)
Je pense que le plus proche de la bonne réponse est M. BELBEOC’H de La Redoute (peut-être adepte de la technique) même si sa réponse mérite d’être un peu plus détaillée. Rappel du passage : "Les images concernées sont stockées sur un serveur, (et non pas envoyées avec la Newsletter). Mais celles-ci ne sont pas directement appelées par les balises < IMG> . A la place de l’adresse des images, la balise <IMG> précise l’url d’un fichier dynamique ( en php ou en asp par ex.). Le script contenu dans ce fichier effectue un test sur la disponibilité du produit puis lance ensuite l’image adéquate. Pour vérifier si cette technique a été utilisée il suffit de regarder le code source du mail et de repérer si un fichier script (fichier .php .asp ou .jsp) est spécifié à la place du fichier image courant (.jpg ou .gif) dans les balise "< IMG src=" pour chaque feu." Un des éléménts importants à ne pas oublier est le volume d’envois d’email. La base de prospection d’Alapage est certainement assez volumineuse et s’ils ont envoyé ce mail à tous leurs prospects (et oui, la concrétisation
du 1to1 est encore loin...), ils ont dû utiliser soit un logiciel d’envoi de mail (facile à vérifier, il reste souvent des résidus de balises spécifiques dans le mail), soit une "moulinette" interne. Dans les 2 cas, la ou les campagnes ont dû demander pas mal de ressources. En fonction du
logiciel utilisé ou des scripts utilisés, les pages html ont pu être formatées de différentes façons. Toutefois, il est très peu probable (dans le cas présent) de voir du php ou de l’asp dans l’email et son code source. Plusieurs raisons à cela : - On interroge ici les bases de données internes (et donc sécurisée) de l’entreprise. Il serait donc très risqué de publier dans le mail, les paramètres de connection aux dites bases pour interroger en tant réel les données. - De plus, le logiciel de messagerie agit comme un navigateur internet, les balises ’< ?’ , ’< %’ ou autres disparaitraient, même du code source. - Enfin, tout comme la personnalisation de l’email (civilité, prénom, nom...), le script de génération de newsletter (ou d’envoi d’email) interroge la base de données pour publier dans un nouvel email (en dur) les champs personnalisables.
Le mail est ensuite envoyé et a donc l’apparence d’une page html et non d’un page dynamique. Pour ce qui est de l’envoi de l’email annonçant une rupture de stock, cela semble toujours aussi curieux. A moins qu’il ne s’agisse d’un produit d’appel au prix discounté... campagne assez équivoque pour sous-entendre le faible stock et inciter les internautes à venir commander rapidement les produits encore disponibles. Mais cela semble aussi assez risqué, car s’il n’y a pas de mentions légales dans le mail (quantité limitée à x exemplaires et la durée de la campagne), le prestataire s’expose à une obligation de prendre les commandes au prix affiché. Tu évoques dans ton digest, l’impossibilité de "suppression d’un lien html "caché" derrière une image". Cela mérite aussi qques précisions. Techniquement, il est impossible en effet de modifier un lien en html dans un mail. Néanmoins, nous venons de voir qu’il était possible de modifier "à distance" une image. Flash permet d’inclure d’un un seul fichier une image et un lien. Si ce fichier .swf est hébergé sur le serveur et que le mail contient un lien absolu vers ce fichier, tu pourras donc modifier le lien et l’image. Et donc si tout le contenu de ton mail est entièrement en flash, il te sera techniquement possible de le modifier après l’envoi du mail (avec les mises en garde liées au cache, à la connection...). Le plus simple reste l’utilisation de frames avec des liens absolus. Ainsi les images, comme les textes, sont modifiables à partir du serveur. Cette technique continue à être très utilisée par les sites roses pour spammer. Benoit |
Le rôle du site internet dans une relation agence-annonceur (Q)
Bonjour à la liste,
J’aurais souhaité savoir si il existait des revues, et / ou articles de recherche sur la politique marketing des agences de communication et / ou sur leur pratique marketing ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Alexia Binder
BINDALE@supco-amiens.fr
Les pop-up killers (Q)
Quelqu’un aurait-il des données sur l’adoption et l’utilisation des bloqueurs de pop-ups ? Le sujet est important pour le marché publicitaire, mais les chiffres le concernant ne sont pas légion.
Ce que nous savons : les logiciels existent depuis longtemps, et sont aujourd’hui proposés en téléchargement gratuit sur un nombre croissant de grands carrefours d’audience. Exemple le plus connu : la Google Toolbar, dont les pages ont été visitées par 423 000 internautes en septembre
(toolbar.google.com).
Forte récompense (en Carambars :-) à quiconque pourra me livrer des infos sur les points suivants :
le nombre de bloqueurs de pop-ups téléchargés en France (si besoin, site par site)
leur utilisation ou non par les internautes (en effet, tous les utilisateurs de la Google Toolbar n’activent pas la fonction ’bloquer les pop-up’... notamment parce que celle-ci n’est accessibles qu’à partir d’une certaine version d’Internet Explorer)
chez les internautes utilisant des pop-up killers, combien de pop-ups bloqués par jour ?
retour d’expérience : y a-t-il des formats de pop-ups qui survivent aux pop-ups killers ?
Merci d’avance !
Gilles Giudicelli
Carat Expert Interactive
Tél : 01.41.16.77.88
Fax : 01.41.16.65.11
Vente à perte sur Cdiscount (Q)
Bonjour à la liste,
J’ai une question à vous poser : comment se fait-il qu’un site comme Cdiscount (pour ne pas le nommer) puisse vendre des DVD à 3 euros, voire 1 euro sur un certain nombre de titres dont quelques uns de très récents comme "La vérité si je mens 2" par exemple ?
Cette pratique n’est-elle pas considérée comme de la vente à perte ? En effet il est impossible que ce site rentre dans ses frais en vendant un DVD à un euro !! Quel est donc son mode de fonctionnement à ce niveau là ? Est-ce que par hasard Cdiscount possèderait les droits de ces films et du coup pourrait les vendre au prix qu’il souhaite ?
Merci de m’éclairer sur cette pratique. Cordialement.
Arnaud Dupret
arnaud.dupret@caramail.com