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Revue de presse
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312 (10 février 2004)

- Le mot du modérateur

- La "standardisation" des formats (2R)

- Création de newsletter (R)

- Taux d’abandon apres première page (2R)

- Provenance inconnue sur Xiti (R)


Le mot du modérateur


Bonjour à tous,

Les membres de la liste se souviennent certainement du site de vente de cigarettes e-tabac.com qui avait été évoqué il y a quelques semaines dans cette liste. Certains contributeurs avaient évoqué le côté totalement illégal de ce type de vente, mais également les risques qu’encouraient les acheteurs potentiels.

La réalité a dépassé la fiction puisque cette semaine huit personnes ont été interpellées dans le cadre du démantèlement d’un trafic de 6 tonnes de tabac
sur Internet, qui correspondent à 24000 cartouches de cigarettes écoulées sur le site e-tabac.com depuis Avril 2003.

Quant aux clients de ce site, aucun recours possible étant donné qu’eux mêmes contournaient la loi pour se procurer cette marchandise ;-) Ces derniers peuvent toujours engager une action pénale (car un grand nombre de colis n’ont pas été livrés), mais avec le risque d’être eux mêmes poursuivis...

Merci à tous les contributeurs de ce digest qui nous offrent une pléiade de réponses. Bonne semaine, bonne lecture et bonnes contributions à tous.

PS : Le site http://www.abc-netmarketing.com a revêtu une toute nouvelle charte graphique depuis le début de la semaine : les avis, remarques, commentaires des abonnés seront accueillis avec plaisir par toute l’équipe d’ABC Netmarketing ;-)

Stéphane Carpentier
Animateur / Modérateur
s.carpentier@abc-netmarketing.com


La "standardisation" des formats (R)


Ce ne sont pas moins de 200 formats publicitaires différents (administrés par 140 régies publicitaires...) qui cohabiteraient à l’heure actuelle en France (source : CB News n°776 / Février 2004). On est loin des 6 formats "standards" que préconisent d’utiliser l’EIAA et l’IAB au niveau Européen... Sauf que le FAI Tiscali vient d’annoncer que d’ici fin Mars 2004 son offre publicitaire Internet serait intégralement formatée pour ne plus proposer que deux formats publicitaires (le rectangle 300x250 et la bannière horizontale 728x90) sur son site ! (source : CB News n°776 / Février 2004)
Qu’en pensent les membres de la liste ? Est-ce que cette "standardisation" des formats (qui semble s’appliquer aux Etats unis) risque d’arriver en France ? Et si oui cela va-t-il permettre aux webplanneurs de travailler de manière plus simple et plus efficace ; ou inversement est-ce que ce
"recentrage" sur certains formats ne risque-t-il pas à terme de nuire à l’efficacité publicitaire et à la vente d’espaces publicitaires sur Internet ? Les commentaires des membres de la liste sont comme d’habitude les bienvenus.

Le travail actuellement mené par l’IAB est plus que jamais nécessaire car comme vous l’avez justement souligné un annonceur, a aujourd’hui, à sa disposition plus de 200 formats différents pour un média qui ne représente en France que 2,8 % des investissements publicitaires (source TNS Media Intelligence 02/2004). Cette situation aberrante, propre au média Internet, est une des faiblesses majeures de l’ePub vs. l’affichage, la TV, la radio ?

Maintenant, il faut être réaliste, l’IAB est loin de faire la loi en Europe et il risque de se passer des mois avant l’offre du marché suive ses prérogatives. La principale explication est simple : le coût d’implémentation de ces nouveaux formats " intégrés " qui vont certainement nécessiter de la part des éditeurs la refonte de tout ou partie de leurs sites.

Maintenant les avantages de cette standardisation sont multiples ? en voici quelques uns :

Côté annonceur :

- économie significative sur les créas, plus besoin de faire une créa spécifique par site
- simplification de l’optimisation et des bilans de campagne

Côté éditeur :

- luter contre l’effet " arbre de Noël " (amélioration de l’ergonomie du site)
- supprimer les formats intrusifs pour ses visiteurs (ex : pop up)
- optimiser ses chances d’intégrer un plan média on line multi sites.

Sincèrement,

PS : j’ai lu dans la dernière news un message d’une personne qui recherchait des infos sur la logistique dans le e-commerce. Je l’invite à essayer de contacter Jean Philippe Dornier (dornier@essec.fr) (Associé du cabinet Newton et Vaureal) un des experts du secteur, qui a notamment travaillé à l’élaboration de la chaîne logistique de Ooshop et de Fnac.com
http://perso.wanadoo.fr/pdornier/reso6bfb.html#OOSHOP

Guislain d’HAUTEVILLE
Internet Product Manager,
Consumer Web Site Division ViaMichelin (Groupe Michelin)

tel : +33(0) 1.55.19.58.09
fax : +33(0) 1.55.19.57.02
mob : +33(0)6.08.90.00.31
110, avenue Victor Hugo
92514 Boulogne-Billancourt cedex, France


La "standardisation" des formats (R)


Ce ne sont pas moins de 200 formats publicitaires différents (administrés par 140 régies publicitaires...) qui cohabiteraient à l’heure actuelle en France (source : CB News n°776 / Février 2004). On est loin des 6 formats
"standards" que préconisent d’utiliser l’EIAA et l’IAB au niveau Européen... Sauf que le FAI Tiscali vient d’annoncer que d’ici fin Mars 2004 son offre publicitaire Internet serait intégralement formatée pour ne plus proposer que
deux formats publicitaires (le rectangle 300x250 et la bannière horizontale 728x90) sur son site ! (source : CB News n°776 / Février 2004)
Qu’en pensent les membres de la liste ? Est-ce que cette "standardisation" des formats (qui semble s’appliquer aux Etats unis) risque d’arriver en France ? Et si oui cela va-t-il permettre aux webplanneurs de travailler de manière plus simple et plus efficace ; ou inversement est-ce que ce
"recentrage" sur certains formats ne risque-t-il pas à terme de nuire à l’efficacité publicitaire et à la vente d’espaces publicitaires sur Internet ? Les commentaires des membres de la liste sont comme d’habitude les bienvenus.

Bonjour à la liste

Un petit mot sur les formats : la normalisation ne peut à mon sens qu’être bénéfique car elle va permettre de vraies comparaisons entre les différents supports web eux même et avec les autres médias Cela n’empèchera pas pour autant les annonceurs qui le souhaitent de disposer de formats "spéciaux" comme c’est le cas par exemple en presse avec les surcouvertures, ou les formats longs en TV En tant que conseil, la préconisation que nous faisons est nécessairement argumentée : il faut des bases de standardisation pour cela !

Bien cordialement à tous

Gilles Madec

madecandco
http://www.madecandco.com
L¹agence qui fait vendre

Tel 04 91 330 500

26 quai de Rive Neuve
13007 Marseille


Création de newsletter (R)


Bonjour,
Je suis Chef de projet junior dans une Web-agency, à la recherche de livre, site Internet ou tout autre support traitant de l’emarketing et plus particulierement des methodes, statistiques sur la facon de creer une newsletter. N’ayant trouvé que tres peu de livre et site Internet traitant du sujet je fais appel aux membres de la liste de diffusion.

Cordialement,

Cédric debarbouille@chello.fr

Bonjour,

Peut être les avez vous déjà consultés, mais je profite de l’occasion pour vous rappeler que depuis Septembre nous avons régulièrement alimenté le dossier consacré à l’e-mail marketing sur le site d’Abc Netmarketing. Vous y trouverez maintenant près de 60 articles thématiques reprenant quasiment toutes les étapes et problématiques liées à la pratique de l’e-mail marketing.

Le dossier E-mail :
http://abcnetmarketingv2.cabestan.com/Go/index.cfm?WL=1054&WS=23973_24030&WA=202

Cordialement

Bertrand Bathelot
b.bathelot@abc-netmarketing.com


Taux d’abandon après première page (R)


Bonjour,
Je savoir quel est le pourcentage de personnes qui après avoir consulté la première page d’un site Internet ne vont pas au delà ?

Merci d’avance.

Philippe MORICEAU

sonostar@wanadoo.fr

Bonjour,

En fait les moyennes qui pourraient être obtenues en compilant les données des acteurs de la mesure d’audience n’auraient probablement pas une grande signification.

Le taux d’abandon sur une première page est largement dépendant du mode d’accès habituel au site. Ainsi, le taux d’abandon après premiere page est normalement faible (<5 %) lorsque l’essentiel des visites est constitué de visites réfléchies, c’est à dire d’individus se dirigeant directement vers un site donné sans passer par un outil de recherche (ou s’ils y passent, c’est uniquement pour retrouver l’URL à partir du nom de la société).

Dans ce cadre, les visiteurs ont peu de chances de constater une erreur d’orientation en arrivant sur la page du site (qui sera souvent la page d’accueil) et un taux d’abandon supérieur pourrait être occasionné par un manque de disponibilité du site ou une page trop lourde à charger.

Lorsqu’une grande partie des visites provient du référencement dans les outils de recherche, il est normal d’avoir un taux d’abandon apres premiere page qui peut être beaucoup plus important. Dès son arrivée sur le site le visiteur peut s’apercevoir que la page et le site ne correspondent pas en fait au type d’informations qu’ils recherchent. Par exemple sur Abc-netmarketing nous avons quelques visiteurs qui viennent sur la requête "Terry Tate" car nous parlons de la campagne Reebok. La plupart du temps, ces individus cherchent les vidéo humoristiques de Terry Tate et pas un article consacré au marketing. Ils vont donc abandonner la visite dès la premiere page.

Pour essayer de comprendre un phénomène d’abandon apres premiere page il faut aller voir sur quels mots clés les visiteurs provenant du référencement arrivent.

Il peut également arriver que par son contenu un site français puisse apparaître sur des requêtes effectuées dans un autre langue sur Google.com. Dans ce cas beaucoup de visiteurs étrangers peuvent abandonner dès la premiere page.

Enfin dans certains cas, les visites peuvent venir naturellement d’un nom de domaine trompeur. Je me souviens, il y a quelques années, un site ayant le nom de domaine art.com avait plus de 99% d’abandon apres sa page d’accueil car il s’agissait du site d’un fabricant de rotors d’hélicoptères (American Rotors T...). Ils ont vendu très cher leur nom de domaine à une start-up spécialisée dans la vente en ligne de reproductions d’art...

Cordialement

Bertrand Bathelot
b.bathelot@abc-netmarketing.com


Taux d’abandon après première page (R)


Bonjour,
Je savoir quel est le pourcentage de personnes qui après avoir consulté la première page d’un site Internet ne vont pas au delà ?

Merci d’avance.

Philippe MORICEAU

sonostar@wanadoo.fr

pour répondre à la question de Philippe Moriceau, on observe en moyenne, sur l’ensemble de la base Xiti (ce qui représente 123 000 sites audités), un taux moyen de visite à une seule page de 50%. Cependant cette donnée est à relativiser tant les fonctions des sites sont variées.

Un taux de 30% peut-être très inquiétant pour un site de e-commerce, tandis qu’un taux de 80% sera naturel pour un site de météo où les internautes ont la capacité de personnaliser la ville de consultation. Ce taux est intéressant à étudier pour un secteur donné, au global il n’est pas très utile. Pour information, nous sommes justement en train de travailler sur des études
sectorielles qui permettront de mettre en perspective ce type d’indicateurs, pour une catégorie cohérente de sites. Notre première étude portera sur les sites d’emplois.

Cordialement

Mathieu Llorens
mllorens@xiti.com
Responsable Recherche et Développement
@t Internet
3, rue de l’Arrivée - 75015 Paris
Tél : 01 56 54 14 30 - Fax : 01 40 47 55 45


Provenance inconnue sur Xiti (R)


Afin de mesurer l’audience de mon site, j’utilise l’outil Xiti (version pro), et je me suis toujours posé la question : à quoi correspond le pourcentage de provenance des pays notés comme "Indéterminés" ? Comme ce pourcentage
dépasse les 12% sur mon site, et que le temps de visite moyen de ces "inconnus" est largement supérieur aux visiteurs français ou canadiens, j’aimerais savoir d’où viennent ces fameux visiteurs... N’a-t-on pas la possibilité avec les extensions nationales des visiteurs, ou avec les adresses IP des ordinateurs, de déterminer avec (plus ou moins de) précision la provenance exacte de l’audience d’un site web ? Merci de m’éclairer sur ce point précis. Cordialement.

Arnaud Dupret

arnaud.dupret@caramail.com

Bonjour,

pour répondre à la question d’Arnaud Dupret. Xiti utilise bien les cartes d’adresses IP internationales pour identifier la provenance géographique des visiteurs. Cependant, ces cartes ne sont pas figées, elles doivent être actualisées régulièrement, et entre deux actualisation certaines adresses ne sont plus reconnues. En outre leur recoupement laisse parfois une marge d’incertitude pour certaines adresses. Pour éviter de donner une information
non fiable, nous préférons considérer que cette adresse est indéterminée Nous pourrions "choisir" entre deux hypothèses mais préférons être rigoureux. Pour conclure, je dirais que, certes nous pouvons parfois avoir jusqu’à 12% d’indéterminés (la moyenne ne situe plutôt à 7%), mais cela signifie que nous tombons juste dans 88% des cas, ce qui n’est pas si mal. Ces informations sont disponibles dans les aides en ligne, et vous pouvez accéder à notre service client, directement, dans votre zone réservée. Merci de votre compréhension.

Mathieu Llorens
mllorens@xiti.com
Responsable Recherche et Développement
@t Internet
3, rue de l’Arrivée - 75015 Paris
Tél : 01 56 54 14 30 - Fax : 01 40 47 55 45