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Revue de presse
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323 (27 avril 2004)

- Le mot du modérateur

- AOL et la lutte anti-spam (2R)

- Erreur d’étiquetage (2R)


Le mot du modérateur


Bonjour à tous,

Cela fait déjà quelques temps que le problème du leadership de Google avait été évoqué sur cette liste au travers de l’exemple de trois sites marchands dont l’activité avait terriblement chuté suite à une relégation dans les profondeurs du classement de Google, alors que les jours précédents ces sites apparaissaient en tête de classement.

Kelkoo vient de subir la semaine dernière le même sort (dans des proportions moindres toutefois), avec une baisse de trafic de 20%, suite à la disparition de son site des premières pages de résultats de Google sur des termes tels que "lecteurs dvd" ou "baladeur mp3" (Source : ZDnet.fr). Les commentaires des membres de la liste sont comme toujours les bienvenus.

Stéphane Carpentier
Animateur / Modérateur
s.carpentier@abc-netmarketing.com


AOL et la lutte anti spam (R)


Nous venons d’être confronté pour la deuxième fois en 6 mois à une accusation de spam de la part d’abonnés d’aol (et uniquement aol). Le problème est que notre site est celui d’une association loi 1901 qui prend toutes ses précautions pour ne pas être accusé de spam justement (optin, lien dans chacun de nos message).D’autres personnes ont-elles été confronté au même problème et si oui, ont-elles réussit à avoir une réponse d’aol (ce que je n’arrive pas à avoir) pour leur expliquer quelle précautions supplémentaires doivent être prise pour ne plus être confronté à ce problème.

Bonjour,

Je ne suis pas certain de bien comprendre la situation. Pourriez-vous décrire précisément la nature de cette accusation et les mesures qui ont éventuellement été prises à l’encontre de votre association par les abonnés AOL d’une part et par AOL d’une autre ?

En attendant vos précisions, je profite de l’occasion pour faire un petit rappel et avancer une opinion.

AOL a mené il y quelques mois une large campagne de communication sur l’anti-spam, avec la création d’un site Web dédié à l’information des Internautes. Cette campagne a fait l’objet d’un très large traitement dans la presse.

De mon point de vue de loueur de fichiers (eMail entre autres), cette campagne a été désastreuse en ceci que nulle part AOL n’a pris la peine de faire la distinction entre le spam et l’eMail marketing respectueux des règles et des usages et attentifs aux demandes des Internautes. J’imagine qu’AOL a dû communiquer largement auprès de ses abonnés sur ce sujet.

Malheureusement, l’amalgame n’est pas le seul fait d’AOL. Forum contre le spam, anti-spam, halte au spam : on n’entend et ne voit que ce mot, au détriment d’une activité commerciale légale qui pâtit de l’assimilation abusive qu’elle subit.

Du coup, on observe effectivement des comportements similaires à ceux que vous décrivez : des personnes ayant demandé explicitement à recevoir des messages se plaignant d’être spammées. Un comble, pourtant très logique dans un sens : qui se souvient avoir coché telle ou telle case quelques jours après ? qui sait au juste à combien de newsletters il est abonné ? Ce qui l’est moins, c’est la réaction qui consiste à considérer immédiatement que le message est illégal et à se plaindre au lieu de demander simplement une désinscription.

En ce qui me concerne, je traite toutes les plaintes avec beaucoup d’attention et de
calme, en rappelant les faits aux personnes concernées.

Ceci suppose bien entendu de pouvoir le faire, et donc de conserver un historique de la relation (contexte de l’enregistrement de l’adresse, messages émis, etc.). Je donne satisfaction aux demandes parfois excédées en m’identifiant toujours précisément auprès
des personnes (ligne directe, adresse eMail). Bien entendu, je m’excuse toujours.

En définitive, ce type de comportement très simple permet d’obtenir une fois sur deux
les remerciements de la personne mécontente. Ce qui est doublement intéressant. D’abord, cela désamorce un conflit potentiel. Ensuite cela revalorise et l’entreprise (ou la
marque) et l’activité d’eMail marketing.

Cela dit, je me suis déjà plusieurs fois fait la remarque qu’il conviendrait d’avoir une
approche plus globale et plus institutionnelle de cette revalorisation de l’eMailing.

Cordialement,

Renaud Chavanne
Infopromotions
Responsable Fichier Solutions
r.chavanne@infopromotions.fr


AOL et la lutte anti spam (R)


Nous venons d’être confronté pour la deuxième fois en 6 mois à une accusation de spam de la part d’abonnés d’aol (et uniquement aol). Le problème est que notre site est celui d’une association loi 1901 qui prend toutes ses précautions pour ne pas être accusé de spam justement (optin, lien dans chacun de nos message). D’autres personnes ont-elles été confronté au même problème et si oui, ont-elles réussit à avoir une réponse d’aol (ce que je n’arrive pas à avoir) pour leur expliquer quelle précautions supplémentaires doivent être prise pour ne plus être confronté à ce problème.

Bonjour,

AOL explique ses critères de filtrage sur son site. Vous allez trouver cela sur :
http://postmaster.aol.com/tools/index.html et en particulier sur la checklist de
a page http://postmaster.aol.com/tools/whitelist_guides.html

D’expérience, les 3 causes principales de filtrage sont des entêtes non conformes (par exemple si vous utilisez un script qui ne respecte pas les RFC), l’absence de
configuration du DNS inverse (reverse DNS) et un nombre élevé d’adresses erronées.

Veuillez noter aussi que leur blocage se fait au niveau des IP, donc si vous partagez votre IP avec d’autres sites et que ceux-ci se livrent à des pratiques "peu recommandées par AOL", vous serez pénalisé aussi. C’est le cas en particulier si vous êtes chez un hébergeur qui met plusieurs milliers de sites sur la même IP. Dans votre cas précis, votre IP est partagée avec 2812 sites.

Vous trouverez cette information sur http://www.whois.sc/insert-export.com

Cordialement,

Maxime Grandchamp
Marketing Internet
http://www.marketing-internet.com
http://www.interdomaines.com
et plus de 20 autres sites pour aider les webmasters !


Erreur d’étiquetage (R)


Lu sur le site Presence PC (http://www.presence-pc.com/news/n3638.html), une petite erreur d’étiquettage qui pourrait coûter la bagatelle de 200.000 euros à Surcouf... En effet le site marchand a vendu un PDA à 269 euros au lieu des 669 euros généralement constatés, nouvelle qui a rapidement été propagée via les forums spécialisés. Du coup ce sont environ 650 PDA qui se sont vendus en l’espace d’une journée avant que l’erreur ne soit corrigée... Comme quoi une "banale" erreur d’étiquettage combinée à un marketing viral puissant peut en très peu de temps nuire de manière conséquente à un site web...

Bonjour Stéphane,

Je rebondis sur votre article pour vous signaler que Surcouf semble accumuler les boulettes dans cette histoire.

Non seulement l’erreur d’étiquettage a persisté pendant plus de 24h00 ce qui évidemment laissé du temps aux internautes pour passer commande. Mais après s’être rendu compte de ce qu’ils appellent une "erreur" ils ont envoyé aux personnes ayant passé commande un mail leur expliquant que le E800BT était en fin de vie (ce qui a été infirmé par le fabricant) et que son successeur le "E830" allait arriver sous peu (ce qui a été également infirmé par le fabricant) .

Bref, au lieu de corriger leur "erreur" les gens de chez Surcouf se sont enfoncé et se retrouvent avec plusieurs centaines de clients qui font bloc et ont même été jusqu’à
créer un site dédié : www.e800.org qui arrive en seconde place des recherche sur Google avec la requête E800

Pour info, cordialement.

Pascal Derathé
pascal@derathe.com


Erreur d’étiquetage (R)
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Lu sur le site Presence PC (http://www.presence-pc.com/news/n3638.html), une petite erreur d’étiquettage qui pourrait coûter la bagatelle de 200.000 euros à Surcouf... En effet le site marchand a vendu un PDA à 269 euros au lieu des 669 euros généralement constatés, nouvelle qui a rapidement été propagée via les forums spécialisés. Du coup ce sont environ 650 PDA qui se sont vendus en l’espace d’une journée avant que l’erreur ne soit corrigée... Comme quoi une "banale" erreur d’étiquettage combinée à un marketing viral puissant peut en très peu de temps nuire de manière conséquente à un site web...

En réponse au mot du modérateur, j’attire l’attention des lecteurs sur une décision rendue par le TI de Strasbourg le 24/07/02 concernant Planète Discount.

Un particulier avait acheté un rétroprojecteur Sony au prix d’environ 800 euros, il avait reçu une confirmation de sa commande.

Le vendeur refusait de livrer le matériel à cause d’une erreur sur le prix.

L’acheteur l’a assigné en injonction de faire devant le tribunal.

Le tribunal a estimé que "n’exprime pas le consentement du vendeur un prix résultant d’une erreur purement matérielle d’étiquetage prouvée par le prix proposé par ses
concurrents..."

Blandine Poidevin
bpoidevin@jurisexpert.net
Avocat
tel : 00 33 (0)3 20 21 97 18
fax : 00 33 (0)3 20 21 97 11
www.avocats-experts.com
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