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L’abaissement du seuil de rentabilité en terme de taux de transformation (26 juillet 2012)

La diminution considérable des coûts de campagne provoque mécaniquement un abaissement du seuil de rentabilité. Il devient donc rationnel et rentable de faire des campagnes qui ont soit un taux de retour potentiel très faible, soit un potentiel de C.A. généré par la transformation qui est très modeste.

Les coûts étant très faibles, voire dans certains cas particuliers quasi-nuls, une campagne peut s’avérer rentable, hors risque de saturation des destinataires, avec un taux de transformation très faible de l’ordre de 1 pour 1 000 ou 1 pour 10 000.

Prenons l’exemple d’un site marchand "high tech" routant son offre hebdomadaire sur une base de 500 000 abonnés newsletter et pour lequel on peut estimer par exemple le coût global d’une campagne (création, diffusion, temps passé, etc.) à 2 000 €. Si la marge moyenne générée par une commande est de 10 €, la campagne est rentabilisée à partir de 200 commandes, ce qui correspond à un taux de transformation de 0,04 %. Ce taux de transformation global de 0,04 % pouvant par exemple correspondre à un taux de clic de 4 % sur l’email combiné à un taux de commande de 1 % sur le site marchand.

Les coûts d’une campagne étant composés en grande partie de coûts fixes, cet abaissement du seuil de rentabilité est surtout valable pour les grandes bases d’abonnés qui permettent d’abaisser considérablement le coût contact.

C’est cet abaissement du seuil de rentabilité en terme de taux de retours qui explique le phénomène du spam. Cette pratique est hélas trop souvent rentable. Les coûts étant quasiment nuls, même si un contact sur 100 000 se laisse prendre à une offre douteuse, l’opération peut être parfois intéressante pour le spammeur.

Suite du dossier : l’abaissement du seuil de rentabilité en terme de CA ou marge généré.