Un des principaux attrait du marketing viral pour les annonceurs est la possibilité d’obtenir en fin de campagne un cout unitaire de contact ou d’exposition potentiellement très bas.
Cette possibilité s’explique par le fait que, contrairement au cas d’un campagne de publicité classique, dans le cadre d’une campagne de marketing viral, l’audience n’est pas achetée, mais obtenue théoriquement gratuitement par le biais des recommandations ou viralité de la campagne.
Dans les faits, une partie de l’audience initiale est cependant achetée et correspond à de l’achat d’espace (espace publicitaire, contribution achetées sur des blogs, ..) ou à des locations de bases emails qui sont effectuées dans la phase de lancement ou "seeding" de la campagne.
Un coût au contact particulièrement compétitif sera donc obtenu lorsqu’il n’ y a pas d’achat d’espace initial (ce qui est possible si la qualité de création de l’élément à "viraliser" est très bonne) ou lorsque l’audience achetée ne représente finalement qu’une faible partie de l’audience finale totale de la campagne.
On peut d’ailleurs remarquer à ce sujet, que des sociétés spécialisées dans la mesure d’audience des campagnes distinguent dans les rapports remis aux annonceurs l’audience obtenue dans la phase de seeding de celle obtenue par l’effet de transmission.
Dans les cas ou la campagne est totalement ratée, le niveau d’audience sera tellement faible, que les coûts de mise en place ne seront pas amortis et on obtiendra au contraire un cout unitaire de contact qui peut s’évérer prohibitif.
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