Même si, il existe finalement peu d’études spécifiques au format flash transparent, on peut penser qu’il s’agit d’un des formats ayant le plus fort impact publicitaire sur Internet.
Cet impact s’explique par l’intrusivité visuelle du format, par l’effet de surprise qui lui associé et par les qualités créatives potentiellement mises en oeuvre. On peut notamment penser que le caractère évènementiel du format est particulièrement bien adapté aux lancements de produits. Le format est d’ailleurs souvent utilisé pour des lancements de modèles automobiles ou pour des sorties de films.
Il existe quelques études dédiées à l’efficacité des formats rich média, mais assez peu de données d’études spécifiques au format flash transparent.
On trouve cependant quelques études de cas un peu anciennes qui présentent un intérêt, mais dont les résultats par nature ne peuvent être généralisés.
Une étude Eyeblaster / Carat Interactive de 2002 donne les résultats suivants pour l’utilisation d’un flash transparent en page d’accueil de la rubrique Auto de MSN :
Sans surprise, le principal gain (et de loin) se situe au niveau du souvenir de l’annonce publicitaire. Dans cette étude de cas, pour laquelle avaient également été utilisés des formats classiques, le flash transparent donnait des gains d’efficacité relatifs de + 60 % et +34 % par rapport aux formats classiques pour les indicateurs "online ad awareness" et "brand favorability".
L’étude complète : ici
Dans une autre étude Eyebaster / Harris Direct de 2003, les gains furent les suivants :
L’étude complète : ici
Si l’intrusivité du format favorise la première étape du célèbre modèle de persuasion publicitaire AIDA, il présente également un risque d’aliénation des visiteurs à l’égard du support publicitaire et de l’annonceur. L’équilibre est parfois difficile à trouver entre l’intrusivité et l’efficacité.
Une étude de Dynamic Logic de 2003 montre l’opinion des internautes face aux différents formats publicitaires. On peut y remarquer la mauvaise perception des formats "out of frame ads". Cependant cette appellation regroupaient différents formats intrusifs et ne séparait pas le bon grain de l’ivraie.
Par ailleurs, une étude de 2007 menée par téléphone auprès de 1000 américains par la société Opinion Research Corp, relevait que 86 % des personnes interrogées déclaraient ne pas vouloir acheter les produits vantés dans le cadre de publicités qui les dérangeaient par leur contenu ou leur aspect intrusif (l’étude n’étudiait pas spécifiquement les formats internet).