Le principe d’une campagne vidéo virale est simple. Il s’agit de produire un film à vocation publicitaire et de le diffuser sur Internet dans l’espoir qu’un phénomène de propagation virale s’enclenche. Dans cette logique de propagation virale, l’essentiel de la diffusion et de l’audience finales doit être le fait des phénomènes de recommandations et de reprises de l’information par les internautes.
L’audience d’une campagne vidéo virale réussie peut compter de plusieurs centaines de milliers à plusieurs millions de lectures de la vidéo par les internautes. Pour des campagnes internationales particulièrement réussies l’audience peut même monter jusqu’à dizaines de millions d’internautes. Pour des acteurs plus modestes et notamment dans le domaine du B to B, on peut parfois estimer qu’un campagne rencontre le succès avec quelques dizaines de milliers de visionnage, voire plus exceptionnellement quelques milliers. Bien sur, le caractère satisfaisant ou non de l’audience est en partie déterminé au regard des moyens mis en oeuvre par l’annonceur et son agence.
Le potentiel d’audience des campagnes vidéos virales s’est largement amplifié depuis quelques années avec l’augmentation de la bande passante disponible qui constituait un frein à la lecture et surtout avec le développement des plates formes de partage vidéo de type You Tube ou Dailymotion. Ces services de partage de vidéos constituent à la fois un outil de visibilité des vidéos et une plate-forme technique de diffusion pour les reprises déportées sur d’autres sites. Le développement de ces plates formes a considérablement développé les comportements de consommation et de diffusion de la vidéo sur Internet. Pour donner une idée de l’ampleur du phénomène, on estime qu’en juillet 2009, 24 heures de vidéos étaient chargées (uploadées) pour diffusion par minute sur Youtube. Quant à Dailymotion, le site comptait plus de 9 millions de visiteurs uniques français en mars 2009 et 1 milliard de vidéos vues en Avril 2009.
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