Le flash transparent ou floating ad pour les américains est probablement apparu pour la première fois dans sa forme évoluée en 2000 sur le site de Ivillage.com. Développée par Eyeblaster, société précurseur dans le domaine, cette première apparition prenait la forme d’un Père Noël et de ses rennes qui traversait la page d’accueil.
Ci-dessous, l’ancêtre du flash transparent présenté en 2001 par Eyeblaster .
Un flash transparent est une annonce qui prend la forme d’une animation qui apparaît en avant plan ou en surimpression d’un page web pendant quelques secondes avant de rejoindre ou de s’insérer dans le principal format publicitaire de la page. La page web support d’un Flash transparent est en général la page d’accueil d’un site ou plus rarement une tête de rubrique. On parle de Flash transparent, car l’objet publicitaire ne se déplace pas réellement sur la page mais sur une couche ou layer qui laisse voir les éléments de la page en transparence.
Un flash transparent se caractérise par son élément d’ancrage, le temps d’animation, la dimension de l’espace d’expression et d’autres spécifications techniques plus ou moins variables.
L’élément d’ancrage
L’élément d’ancrage est l’élément publicitaire de format classique servant de base à l’animation et sur lequel prend généralement fin l’animation. Il s’agit généralement du format principal de la page un pavé, une large bannière ou un skyscraper qui peuvent être de format classique ou extensibles. Parfois, le flash transparent peut comprendre deux éléments d’ancrage.
La surface d’expression
La dimension de l’espace d’expression, est la surface du layer transparent au sein de laquelle peut évoluer l’élément ou les éléments visibles. Elle est de forme rectangulaire et de taille variable selon les sites supports.
Le temps d’animation
Le temps d’animation préconisé par l’IAB est de 10 secondes, dans la pratique, il est généralement de 8 à 15 secondes selon les sites supports.
Ci-dessous le principe du flash transparent proposé par Yahoo dans ses conditions tarifaires.
Le caractère intrusif et perturbateur du flash transparent incite les sites supports à définir de nombreuses spécifications techniques en dehors des éléments évoqués ci-dessus.
Le mode de déplacement
Pour ne pas perturber trop fortement l’usage de la page, l’animation ne dois pas s’arrêter ou couvrir plus d’un certain temps (1 à 2 secondes) les différents éléments composant la page et notamment les éléments d’interaction et autres publicités éventuelles.
La forme de l’élément animé
Les sites supports interdisent souvent une forme rectangulaire pour l’élément flottant afin de ne pas ressembler aux vieux pop-ups désormais bannis.
Le bouton de fermeture
Pour ne pas s’aliéner leurs utilisateurs, la plupart des sites supports impose la présence d’un bouton de fermeture de l’animation avec une taille et une forme recommandée.
La gestion du son
En général la plupart des sites supports interdit la mise en œuvre du son par défaut, mais certains l’autorisent.
Le capping
Les flash transparents sont généralement diffusés avec un capping de 1 par jour pour chaque visiteur, lorsque le visiteur consulte à nouveau la page concernée, il voit uniquement le format d’ancrage avec la possibilité de rejouer l’animation ou alors plus rarement une autre campagne.
L’utilisation de fournisseurs approuvés
Pour éviter les problèmes d’intégration et garantir l’expérience utilisateur de nombreux grands sites supports exigent que les créations soient développées à l’aide des technologies de spécialistes du rich media.
Un exemple de spécifications techniques relatives au flash transparent chez AOL en 2009 :
On peut distinguer les flash transparents standardisés et les flash transparents évènementiels ou hors normes. Les premiers correspondent aux contraintes prévues dans les spécifications des sites supports alors que les deuxièmes s’en affranchissent après négociation et permettent d’aller encore plus loin dans l’imagination créative et dans l’intrusivité.