Etant donné son importance dans le processus de tri sélectif du lecteur, le rôle essentiel et originel attribué au champ expéditeur est de permettre au lecteur d’identifier l’émetteur du message. L’intitulé retenu doit donc être suffisamment clair sur la question et faciliter la reconnaissance susceptible de provoquer l’ouverture. Cette reconnaissance est d’ailleurs facilitée si le champ utilisé est maintenu stable dans la durée de la relation. Cette dernière remarque pourrait d’ailleurs prendre de l’importance dans un proche futur, car certaines solutions de messagerie classent les messages en fonction du fait que l’adresse d’expédition figure dans le carnet d’adresse de l’internaute.
Techniquement, le texte figurant dans le champ expéditeur peut être différent de l’adresse de réponse. Il est même conseillé d’utiliser un intitulé distinct qui est plus "élégant" qu’une simple adresse retour du type clients@societe.fr ou pire, mailing@societe.fr. Ainsi pour MailOciné, liste de diffusion d’Allociné la mention visible est "L’Hebdo d’AlloCine" ce qui est plus visible et parlant que "mailocine@allocine.fr".
Quelques champs "de" qui pourraient être optimisés
Comme cela a déjà été précédemment évoqué au sujet du champ expéditeur, le descriptif ne doit pas être trop long car la largeur d’affichage est limitée.
Bien que les rédacteurs y pensent moins souvent et que cela ne soit pas applicable dans la plupart des cas, le champ "de" peut être personnalisé au même titre que l’objet. Il peut être ainsi particulièrement pertinent d’utiliser en champ expéditeur l’adresse ou le nom du commercial en charge du client ou prospect destinataire. Les solutions de diffusions les plus évoluées prennent en charge cette fonctionnalité de personnalisation. Cette technique permet de bénéficier des gains habituels de la personnalisation mais elle permet également d’orienter directement les réponses éventuelles vers le commercial "signataire".
Il n’existe pas de « recette magique » dans le domaine de l’optimisation des champs d’un message. De plus, les quelques enseignements amenés par l’expérience montre que la fréquence de diffusion liée à l’e-mail peut provoquer des phénomènes rapides d’usures des astuces rédactionnelles utilisées. Ce qui marche un jour peut très rapidement s’avérer inefficace par la suite. Il convient donc de mener dans le domaine une politique continue de tests et ce d’autant plus que les objets sont très faciles à tester et constituent un levier d’efficacité très important.