Si une campagne peut être rentable avec un taux de transformation très très bas, elle peut également être rentabilisée par de nombreuses transformations qui génèrent des transactions ou revenus très faibles.
C’est par exemple le cas d’un site éditorial à revenus publicitaires qui à partir d’une newsletter quotidienne ou hebdomadaire incite ses lecteurs à venir consulter les articles en ligne. Dans ce cas, on effectue une campagne qui en cas de réponse favorable (ici le clic) ne donnera en moyenne que quelques centimes d’Euros de revenus publicitaires. Cette campagne peut s’avérer rentable lorsque le coût contact est proche ou inférieur au dixième de centimes d’€. En fait dans la pratique ce type de diffusion peut déjà être rentabilisé par l’espace publicitaire vendu sur la newsletter.
Le phénomène est le même pour des opérations de vente portant sur des produits à très faibles valeurs unitaires et générant très peu de marge de type DVD à 2 ou 3 €.
Dans l’exemple ci-dessous, le journal Les Echos utilise régulièrement l’email pour annoncer les suppléments dossiers gratuits accompagnant l’édition du mercredi. L’objectif est donc d’accroître les ventes d’un produit vendu 1,4 € l’unité. Ceci ne peut avoir de sens économique qu’avec un coût de contact très faible.
Suite du dossier : le déplacement de la contrainte de fréquence.