Digest n°261 du 22/10/2002

Les instructions d’abonnement/désabonnement sont en fin de liste.

 Le mot du modérateur

 Fin de la balise "keywords" ? (2R)

 E-mail appending (R)

 Tarification publicitaire à la tranche horaire (R)

 Directive concernant le spam (R)

 Ressemblance ?

Le mot du modérateur

Bonjour à tous,

Pour conclure ce digest, un petit comparatif entre pagesjaunes.fr
et pagesjaunes.com, ou comment l’extension d’un nom de domaine peut
faire toute la différence...

Bonne semaine à tous.

Stéphane Carpentier
Modérateur
s.carpentier@abc-netmarketing.com

Fin de la balise "keywords" ? (R)

> Selon un récent article de Danny Sullivan, du site SearchEngineWatch
> (source : la newsletter Distriforce), il semblerait que nous nous
> dirigerions vers la fin de vie des balises Meta, et notemment la
> balise Meta "keywords" (...)

Bonjour la liste

Pour l’instant rumeurs et suppositions ne font pas état d’une pondération
négative des META. Donc je continuerais à intégrer les META pour nos clients.

Que fait un Google quand il ne trouve aucun texte dans une page d’accueil ??
Réponse : il se rabat sur ce qui reste TITLE DESCRIPTION et KEYWORDS.

C’est ainsi que j’ai pu voir le camarade Google afficher, pour une fois, une
description en provenance des META et précisément venant d’un site en flash.
De là à penser que Google a "lu" les KEYWORDS, il n’y a qu’un pas...........
voila une hypothèse (la mienne) qui n’est pas moins probable que celle qui
déclare la fin des META.

De toute manière, il y a belle lurette que nous ne comptons pas seulement sur
les META. Le référencement est une accumulation de détails qui doivent donner
autant d’ "indices de pertinence" aux moteurs.

Ne pas mettre les KEYWORDS ne dispenserait pas de chercher les meilleurs mots
clés. C’est cette recherche qui prend le plus de temps et pas le copier collé
qui s’ensuit sur les META.

Suite à la remarque de Danny Sullivan et de qqs autres, un internaute muni de
son gros bon sens est allé voir leurs sites et... il y avait des KEYWORDS. Cela
veut dire que si ça ne fait pas de bien particulier, ça ne fait pas de mal non
plus d’en mettre... puisque de toutes façons, il fallait les chercher alors...

Moi aussi, j’ai fait l’essai de NE PAS mettre de META pour tester et comparer.
Mais je l’ai fait avec des sites qui s’y pretaient particulièrement bien. Des
sites simplissimes comme nos clients n’en font plus.

Et ils sont bien visibles aussi, merci :))

Cordialement - David Cohen
david.cohen@cvfm.com
01 48 24 03 08
Directeur du service référencement
CVFM 32 rue de Paradis 75010 PARIS
http://www.cvfm.com

Fin de la balise "keywords" ? (R)

> Selon un récent article de Danny Sullivan, du site SearchEngineWatch
> (source : la newsletter Distriforce), il semblerait que nous nous dirigerions
> vers la fin de vie des balises Meta, et notemment la balise Meta "keywords",
> qui n’est en effet pas (ou plus) prise en compte par Google, Altavista et
> Fast.
> Et concernant d’autres moteurs ou annuaires (comme Voila), la balise Meta
> "keywords" est encore prise en compte, mais avec une pertinence très faible.
>
> Qu’en pensent les membres de la liste ? Est-il réellement envisageable que la
> balise sur laquelle ont longtemps reposé les bases du référencement soit
> amenée à disparaître purement et simplement, ou s’agit-il uniquement un simple
> "passage à vide" où le référencement payant prend le pas sur le référencement
> "classique" ? Les avis éclairés des membres de la liste sont les bienvenus.

Bonjour

Effectivement, il existe aujourd’hui, pour faire rapide, 5 grands moteurs :
Google, Fast, Altavista, Inktomi et Voilà.

Parmi eux, Google, Fast et Altavista (depui speu) ne prennent plus en compte
la balise Meta "keywords". Voilà, a ma connaissance, la prend encore en
compte mais avec un poids tres faible, donc une utilité quasi nulle.

Le seul moteur pou rlequel cett ebalise a encore unintérêt est Inktomi...
Mais il ne génère quasiment plus aucun trafic sur un site web, du moins
francophone (il lui reste son accord anglophone avec MSN).

La raison ? Tous le smoteurs disent la même chose : "trop de spam"...
La balise meta "description", pour sa part, reste encore assez bien prise en
compte, du moins pour l’affichage de son contenu sur le résumé de la page,
dans les résultats...

Bien cordialement

Olivier ANDRIEU
http://www.abondance.com/docs/oa.html

E-mail appending (R)

> Il semble que l’on parle beaucoup actuellement aux USA des prestations
> d’e-mail appending liées aux fichiers e-mails.

> Tout d’abord, si j’en ai bien compris le principe il s’agit de rapprocher un
> fichier d’adresses off line ne possédant pas le champ e-mail d’une base de
> données qualifiée qui elle comporte le champs e-mail pour pouvoir obtenir la
> donnée e-mail dans le fichier d’origine. Bien sur le propriétaire de la base
> qualifiée fait payer la prestation en fonction du nombre d’adresses ainsi
> qualifiées.

Bonjour,

a priori pour l’e-mail appending, ce n’est pas légal en France.
Mais comme souvent les textes laissent un vide juridique la dessus.
Si l’un de vos lecteurs a une réponse sur cette question, ou si vous mêmes
arrivez à éclaircir le sujet, je suis preneur !

En tout cas la définition donnée pour e-mail appending est juste.

Cordialement,
Jérémie Mani
Directeur Collecte & Fidélisation
Directinet, le spécialiste du e-marketing direct de conquête
www.directinet.fr

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Tarification publicitaire à la tranche horaire (R)

> Bonjour à tous,
> J’ai vu sur le site de www.toutsurlacom.com qu’AOL allait
> vendre sa publicité par tranches horaires avec un prix
> maximum entre 18 et 23 heures.
> Quel est l’intérêt de pratiquer une politique tarifaire différenciée
> en fonction de l’heure dans la mesure ou les effets de volumes
> d’audience sont de toute façon neutralisés par la facturation au coût
> pour mille (CPM) ?

Bonjour à la liste,

Je pense effectivement que le fait que l’espace publicitaire soit vendu plus
cher selon les tranches horaires n’a pas vraiment d’intérêt pour les annonceurs
(sur Internet...), car ils ne vont pas toucher une audience plus ciblée entre 18
heures et 23 heures ! Et le fait que le mode de facturation soit le CPM neutralise
(comme le soulignait très justement le contributeur) tous les effets de volume.

Ce procédé est plutôt intéressant côté AOL (en l’occurence dans ce cas précis)
qui a peut être trouvé un bon moyen d’augmenter ses recettes publicitaires...

Mais lorsque l’on se penche sur les médias traditionnels, on se rend compte que
ce procédé existe déjà : on parle d’ailleurs communèment "d’access prime time".
Il peut s’agir de la tranche horaire de 20 heures à 21 heures à la télévision,
des pages de quatrième de couverture dans la presse...

Cet aspect "prime time" n’existe pas (ou peu) à ma connaissance sur Internet...
Mais si des membres de la liste ont des informations sur ce phénomène (pics de
connexion enregistrés à tels ou tels moments de la journée) je suis preneur ;-)

Cordialement.

Eric Varch
ericvarch@yahoo.fr

Directive concernant le spam (R)

> Une information rapide concernant le spam pour ceux qui n’y ont pas encore
> prêté attention.
> La directive européenne du 12/07/02 relative à la protection des données
> personnelles dans le domaine des communications électroniques prévoit
> expressément le système de l’opt-in.
> Pour rappel, la précédante directive donnait le choix aux Etats membres à
> condition qu’ils choisissaient au minimum l’opt-out.
> Il devient donc nécessaire d’obtenir l’accord préalable de l’intéressé pour
> envoyer un message ou pour céder ses coordonnées.
> Deux exceptions :
> - si les coordonnées ont été obtenues dans le cadre d’une relation
> préexistante (art 13 al2) : cas de l’e-mail obtenue après une première
> vente, qui peut être utilisée uniquement par le vendeur et à des fins
> analogues à la vente initiale
> - si le message vise une personne morale (art13 al5)
> Blandine Poidevin
> bpoidevin@jurisexpert.net

>> Le spam sur boite aux lettres professionelles est donc officiellement
>> légal ?!?
>> En effet, au travail je représente une fonction pas ma personne.
>> Corinne BARIEL

La loi du 6/01/78 ne fait pas la distinction entre une information en lien
avec un milieu professionnel ou non.
Le seul critère est l’identification d’une personne physique.

"Sont réputées nominatives au sens de la présente loi les informations qui
permettent, sous quelque forme que ce soit, directement ou non,
l’identification des personnes physiques auxquelles elles s’appliquent, que
le traitement soit effectué par une personne physique ou par une personne
morale" (article 4 de la loi).

A ce titre, l’e-mail est considéré comme une donnée nominative.

Blandine Poidevin
bpoidevin@jurisexpert.net
Avocat
tel : 00 33 (0)3 20 21 97 18
fax : 00 33 (0)3 20 21 97 11

Ressemblance ?

Ayant besoin d’un numéro de téléphone sur ma région, c’est tout naturellement
que je me suis rendu hier sur le site des Pages Jaunes, en tapant l’adresse : http://www.pagesjaunes.com

Et là, dans un premier temps, je me suis dit que le site avait changé sa page
d’accueil depuis ma dernière consultation car la présentation n’était plus
tout à fait la même.

Puis dans un second temps je me suis aperçu qu’en fait je n’étais pas du tout
sur le site officiel des Pages Jaunes (http://www.pagesjaunes.fr) mais bel et
bien sur un site en ayant la couleur...

La couleur mais pas le goût car en regardant dans la rubrique "Contactez nous"
quelle ne fut pas ma surprise de trouver un pop-up avec l’adresse internet de
Scoot.fr ainsi que les coordonnées d’un contact à joindre à... San Francisco ;-)

Ce type de "ressemblance", autant en terme ergonomique que sur le fond, me
semble un tout petit petit peu risqué au niveau juridique. Est-ce que certains
des membres de la liste pourraient m’éclairer sur ce cas ?

Stéphane Carpentier
s.carpentier@abc-netmarketing.com

Fin du numéro