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Identification des zones actives de l’interface (24 décembre 2002)

L’essence même de la navigation sur Internet repose en grande partie sur l’utilisation des liens hypertextes. S’il est souhaitable que l’internaute puisse facilement passer d’une page Web à l’autre, il est important de lui fournir les indices nécessaires lui indiquant qu’une zone est active, c’est à dire cliquable (cf. le critère ergonomique Incitation, Bastien & Scapin, 1998). Une erreur commune à de nombreux sites concerne, par exemple, les liens hypertextes , qui sont, la plupart du temps, écrits en bleu et soulignés.

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Jugeant ces libellés peu esthétiques, certains concepteurs les ont remplacés par des libellés avec des fonds de couleur. Un tel code serait efficace si l’ensemble des liens était homogène sur toutes les pages du site et s’il n’y avait pas de confusion possible avec certains titres de rubriques qui sont souvent présentés dans ce format.

Aujourd’hui, de nombreux sites intègrent un mélange de ces deux présentations : les liens sont présentés avec des fonds de couleur et lorsque le curseur passe sur celui-ci, le libellé devient souligné pour indiquer la « cliquabilité » du lien.

Exemple :

Une telle présentation ne permet pas, en réalité, de conserver la propriété essentielle du lien souligné, à savoir l’annonce d’une zone active . L’utilisateur qui arrive sur une nouvelle page doit pouvoir identifier d’emblée les liens sur lesquels, il est possible de cliquer.

Cette fonction n’est pas remplie dans l’exemple ci-dessus puisque le texte n’est souligné qu’à partir du moment où l’utilisateur positionne le curseur sur le lien ; ce qui n’est pas utile puisque « la main » indique de toute façon à l’internaute qu’il s’agit d’un lien.

Un autre type de zone active de l’interface est celui constitué par les liens de contact lançant automatiquement le logiciel de messagerie avec inclusion du destinataire du message. Cette pratique qui vise à faciliter les actions de l’internaute peut être perçue comme une pertubation par celui ci. En effet, il arrive souvent que l’internaute provoque involontairement l’activation de son logiciel de messagerie alors qu’il souhaite simplement consulter des coordonnées de contact.

Pour éviter cette action involontaire, le lien lançant le logiciel de messagerie a tout intérêt à reprendre l’intitulé complet de l’adresse e-mail avec l’arobase.

Max Chauveau