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Réalité contre attentes (9 avril 2020)

Sommet CSA 2020 : l’écart entre la réalité et les attentes ne peut être comblé qu’ensemble

Le marketing par courriel pourrait être si facile : vous écrivez un courriel, appuyez sur "Envoyer" et le courriel arrive directement dans la boîte de réception du destinataire. Idéalement, le mail est lu parce qu’il est pertinent et intéressant pour le destinataire, et celui-ci devient un client. Mais malheureusement, ce n’est pas si facile que ça.

L’attente des expéditeurs selon laquelle chaque mail envoyé aboutit là où il devrait aboutir ne correspond pas à la réalité. Il y a également certaines attentes du côté des destinataires qui souhaitent recevoir uniquement des courriels dont le contenu est pertinent et intéressant et qui s’adressent à eux personnellement. Et bien sûr, ils ne veulent pas recevoir de courriels qui endommagent leur ordinateur ou qui ont été envoyés dans une intention frauduleuse. Et là aussi, l’aspiration et la réalité sont très éloignées l’une de l’autre.

Cet article traite donc des aspirations en matière de marketing par mail qui ne correspondent pas toujours à la réalité. Mais pourquoi est-ce le cas ? Vous trouverez ci-dessous quelques raisons et ce que vous pouvez faire à ce sujet.

L’écart entre ce qui est souhaité et ce qui se passe réellement est en partie dû au fait que de nombreuses parties différentes sont impliquées dans l’envoi et la livraison d’un courrier électronique, de l’expéditeur au fournisseur de messaggerie électronique en passant par le fournisseur de services e-mail (ESP) et le destinataire. Toutes les parties concernées ont des besoins et des intentions différents.

Commençons par l’expéditeur. Dans le cas des courriers électroniques commerciaux, il s’agit généralement d’une marque, par exemple une marque de mode. D’une part, l’expéditeur souhaite atteindre le plus grand nombre possible de destinataires et donc de clients potentiels avec ses courriels publicitaires. Il veut naturellement aussi déclencher une action du client avec ses e-mails, dans le meilleur des cas même une décision d’achat, et en outre protéger la bonne réputation de sa marque. D’autre part, nous avons le destinataire. Il est peu intéressé par les envois en masse, mais souhaite être informé sur les produits qui l’intéressent et est heureux de recevoir un courriel individuel et personnel.

Et puis il y a les ESP (fournisseurs de services e-mail), qui s’occupent de l’envoi des courriels pour la marque et veillent à ce que le plus grand nombre possible de courriels parviennent à leurs destinataires. Enfin, entre l’expéditeur ou son ESP et le destinataire, il y a le fournisseur d’accès Internet qui met les services de messaggerie à la disposition du destinataire. Il est dans leur intérêt de protéger efficacement leurs clients/utilisateurs contre le spam et le phishing. Et les fournisseurs de messaggeries sont stricts lorsqu’il s’agit de laisser entrer des courriels dans les boîtes aux lettres de leurs utilisateurs : l’expéditeur a-t-il une bonne réputation ? S’est-il clairement authentifié ? Le destinataire veut-il recevoir les mails de l’expéditeur ? Afin de répondre aux attentes du fournisseur de messaggerie, les ESP dépendent également de l’aide de la marque, car sa liste d’adresses est à la base de l’envoi. Des listes d’adresses propres et actualisées sont une condition préalable essentielle pour une bonne distribution du courriel et une bonne réputation de la marque. Et l’ESP tient également à maintenir sa bonne réputation et à être considéré comme un expéditeur fiable par les fournisseurs de messagerie.

Le courrier électronique a donc déjà surmonté un certain nombre d’obstacles avant d’arriver dans la boîte aux lettres électronique du destinataire. Ce qui ne veut pas dire qu’il sera lu. Un courrier électronique doit être conçu de telle sorte que le destinataire se sente personnellement adressé et informé de manière appropriée ; en d’autres termes, que ses attentes soient satisfaites, voire, dans l’idéal, dépassées.

Conclusion : l’e-mail marketing ne consiste pas à diffuser le plus largement possible des courriers électroniques publicitaires. Pour qu’un courriel atteigne son destinataire et remplisse son objectif, tous les acteurs de la communication par mail doivent également connaître les attentes des autres et agir en conséquence. Si tous ces critères sont pris en compte, le client est heureux de recevoir des informations intéressantes par e-mail, l’expéditeur est heureux de voir les taux de clics augmenter et l’écart entre les attentes et la réalité se réduit. Lors du Sommet CSA 2020 dédié au monde de l’e-mail l’accent sera mis sur la manière de combler cet écart et sur la façon dont les entreprises de marketing peuvent en tirer profit. Le Sommet aurait dû avoir lieu du 22 au 24 avril mais à cause de la crise actuelle du coronavirus il a été reporté à une date qui doit être décidée. Au cours du sommet on présentera également des technologies innovantes qui rendront le courrier électronique du futur encore plus performant. Des intervenants internationaux issus de marques, d’ESP et de fournisseurs de messaggerie, dont Verizon Media, Google, 1&1, Salesforce, dotdigital, MAPP Digital, change.org, Josef Witt GmbH et rabbit eMarketing GmbH, expliqueront dans leurs présentations les approches de solutions de leur point de vue. Les aspects juridiques et techniques sont traités de manière intensive dans des ateliers. Toutes les conférences et tous les ateliers se dérouleront en anglais.

Pour plus d’informations sur le Sommet CSA 2020 vous pouvez visiter : https://summit.certified-senders.org/

Vous pouvez vous inscrire directement au Sommet en cliquant sur ce lien : https://summit.certified-senders.org/registration
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