Depuis environ 2002, un nouveau terme est apparu dans le domaine des applications marketing d’Internet et plus particulièrement dans celui du marketing direct par email ou email marketing. Il s’agit du terme anglo-saxon de "deliverability" que nous traduisons ici par celui de "délivrabilité".
Si l’usage de ce terme fut un temps l’apanage de quelques experts visionnaires, à la fin de l’année 2005, pas une newsletter ou un site dédié à l’email marketing ne sort sans comprendre au moins un article consacré à ce sujet.
Il est possible de tenter de définir ce terme de délivrabilité ou deliverability.
Dans son sens le plus large, la notion de délivrabilité désigne la capacité des messages e-mail à parvenir à leurs destinataires. Cette problématique ne concerne pas que les campagnes de marketing direct, mais également tous les autres usages de la messagerie électronique.
Dans ce dossier, le problème de la délivrabilité sera lié au contexte d’usage d’une campagne de marketing direct par e-mail.
Dans un cadre un peu moins général, la délivrabilité peut être entendue comme la capacité des messages e-mails correspondant à des adresses valides à parvenir dans la boite de réception principale (souvent la seule consultée avec un minimum d’attention) de leurs destinataires, sans que leurs formes et leurs qualités de présentation visuelle soit altérées.
Dans le cadre de cette définition, la problématique de la délivrabilité englobe donc les problématiques de filtrage et celle d’intégrité physique des messages, mais elle ne prend pas en compte le problème de la qualité des adresses, qui est à priori plus un problème d’hygiène de fichier que de délivrabilité. On notera cependant (voir suite du dossier), qu’une mauvaise qualité d’adresses peut avoir un impact sur la délivérabilité des messages.
Enfin, dans le cadre d’une dernière définition encore plus stricte, il est possible d’envisager que la délivrabilité ne concerne que la capacité des messages à parvenir aux destinataires dont l’adresse est valide. Les problématiques d’intégrité physique des messages n’étant alors pas pris en compte.
Il semble que la définition la plus satisfaisante, soit la seconde et c’est celle-ci qui pose donc le cadre du dossier consacré à la problématique de la délivérabilité